Il sera probablement le plus petit sous-marin autonome en haute mer jamais construit et le premier à propulsion humaine.
A la différence des plongeurs, nous respirerons de l'air à la pression atmosphérique dans le sous-marin. Pour cela, une coque en acier d'1 cm d'épaisseur nous protègera de la pression externe de l'eau, avec un facteur de sécurité de 3 au plus profond de l'itinéraire (-120m).
Pour donner une idée des forces mécaniques en jeu, ouvrir la trappe d'accès du sous-marin à ces profondeurs serait aussi facile que de soulever un semi-remorque.
La propulsion humaine est un défi physique mais aussi technique pour la conception du sous-marin, car même après l'entrainement nos jambes ne pourront délivrer qu'une puissance moyenne limitée. Nous avons donc mis l'accent sur les performances hydrodynamiques du sous-marin, notamment en utilisant une coque externe en matériau composite aux formes étudiées. Les erreurs de conception seront payées en sueur!
Air, propulsion, navigation, acquisition des données, eau et nourriture seront gérés en autonomie totale par les deux co-pilotes pendant plus d'une semaine.
Elle a été et sera notre priorité numéro 1 tout au long du projet. La réalisation du sous-marin suivra les règles internationales des organismes de certification de submersibles, sous la supervision de professionnels de construction de sous-marins. De nombreux tests seront effectués avant l'expédition. La coque en acier sera notamment testée à deux fois la pression maximale attendue. Pendant la traversée, un bateau suivra le sous-marin par liaison acoustique pour intervenir en cas d'urgence.